Mercredi 7 Décembre 2011

Seul le regard de Polanski sur la pente glissante sur laquelle les protagonistes perdent leur calme et sur le carnage du titre ajouteraient de la valeur à cette histoire ... qui a tout d'une pièce bourgeoise anecdotique autour d'une frustrante négociation (je parie que l'histoire finit comme elle commence ; le déballage ne sert à rien). Polanski semble réaliser un film sur un moment comme un autre : d'après l'affiche, la tension naît de l'énervement des épouses et la réaction des maris est la surprise. Je ne pense pas qu'il y ait autre chose à en tirer. Qu'y a-t-il de drôle à cela ? Perso, j'ai grandi avec un père qui pouvait balancer assez souvent des ignominies blessantes, gratuites, injustes et méchantes à ma mère et moi pour que je perde le sens de l'humour vis-à-vis des querelles parentales et parents-enfants. Voilà la preuve qu'il y a des choses qui sont très bien où elles sont : enterrées au plus profond de soi-même. Du coup, c'est l'anodin de cette dispute qui doit provoquer quelques amusements contraints personnellement et communément jugés désagréables. Je passe.
En complément de ce petit article du mercredi, voici une critique de Rémi du blog Il a osé ! qui a vu le film Carnage :
RépondreSupprimerhttp://ilaose.blogspot.com/2011/12/carnage.html