La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

jeudi 30 août 2012

Post d'un nouveau genre

Dans ce post d'un nouveau genre sur ce blog, je présente les sorties ciné du cinéphobe pour le ce mois de septembre. Je vais essayer de m'en tenir à ce le planning. Les critiques devraient suivre le jour ou la semaine de la vision en salles, qui ne sera pas forcément le jour de la sortie ou de la première diffusion en festival (emploi du temps oblige).

Moi, député de Jay Roach (sûr, ce week-end)
Dark Horse de Todd Solondz (sûr, ce week-end)
Iron Sky de Timo Vuorensola (sûr, à la séance du 15/09)
Pemium rush de David Koepp (probable mais je me tâte)
Voisins du troisième type de Akiva Schaffer (certain, mi-septembre)
Jason Bourne : l'héritage de Tony Gilroy (pas sûr)
Les Seigneurs d'Olivier Dahan (certainement pas)


En DVD (je ne vous refais pas le paragraphe) : 

Young Adult avec Charlize Theron (j'ai déjà écrit dessus mais j'ai envie d'y revenir en détails)
The Walking Dead saison 2 (probable, ça fait longtemps que j'ai quelque chose dans mes brouillons sur le sujet ... j'aimerais approfondir)

mercredi 29 août 2012

La sélection du mercredi


La bande-annonce de Superstar présente Kad Merad en superstar. Il ne sait ni pourquoi ni comment il est devenu célèbre. De plus, il ne voulait pas l'être. Est-ce une histoire vraie ? Est-ce que Kad s'est perdu dans les méandres de son esprit en adoptant le point de vue d'un individu qui se pose les mêmes questions au sujet de Kad Merad ? La réponse dépend d'un cerveau génial qui est capable de résoudre des problèmes mathématiques épineux en vivant en ermite dans une forêt de Sibérie, vu que la réponse concerne l'amour que les gens donnent à des inconnus qui les inspirent. En tout cas, cet objet promotionnel, la bande-annonce, se répète énormément laissant augurer que la pelloche tourne en rond sur un problème qui n'est pas vraiment bien exposé. Surtout que le grand mal identifié, à l'origine de tout (blablabla ...), est le divertissement ; y a-t-il tant de mal que cela à se faire plaisir en aimant un individu célèbre ? Encore un problème à résoudre à coups de travail de neurones (l'amour est-elle juste une autre façon de passer le temps ?) ! L'encas publicitaire de Superstar me fait dire que le propos du film passe à côté de son sujet. Résister à la célébrité semble causer plus de maux que la célébrité elle-même : c'est là son pire travers. Que rêver d'une autre notoriété est le nerf du conflit qui anime les débats d'une superstar.

L'affiche ci-dessus n'est pas celle du film.

Considéré que Will Ferrell, talentueux comique américain, capable du meilleur même dans les pires longs-métrages auquel il a participé (Semi-Pro, The Lost World), revient sur les grands écrans nous faire le coup du politicien en campagne, la bande-annonce de Moi, député en montre beaucoup trop. Mes sous pour un ticket en salles était acquis automatiquement.








J'aimerais bien qu'un jour quelqu'un prenne le temps de m'expliquer qui est Alexandre Astier et de quoi parle son film David et madame Hansen, car la bande-annonce est une nébuleuse de questions posées, d'exclamations exclamées et de musique dramatique dramatisée ... mais je n'ai pas entrevu l'esquisse d'une histoire.

Information vérifiée : Isabelle Adjani est à l'affiche et dans la bande-annonce de David et madame Hansen.






La bande-annonce de Hit and run brise un tabou fondamental sur la vie carcérale. Il n'y a pas que les blacks et les skin heads pour enculer un blanc aux cheveux longs.

L'affiche ci-contre n'est pas celle du film.











Todd Solontz, réalisateurs des grandioses farces d'humour noir que sont Happiness (1997) et Bienvenue dans l'âge ingrat (1995), revient avec Dark Horse. La bande-annonce présente un jeune homme, vivant aux crochets de ses parents, alias la lie de notre société, tenter un outbreak (tel un virus mortel) en demandant à une femme de l'épouser. Considéré que Christopher Walken se traine une dégaine de croque-mort dans le film, je vais aller le voir. Tous mes thèmes de prédilection sont au rendez-vous : un homme est mal-aimé par lui-même, son père ne le respecte pas, les femmes sont dépitées par lui, il se suicide probablement en fin de métrage, et il porte un polo rose. Je vais donc décrotter les dessous de mes souliers pour aller en salles voir un drame.

L'affiche ci-contre n'est pas celle du film.

mardi 28 août 2012

Changement de nom (ce post n'est pas important)

Le blog change de nom. Il s'appelle désormais Le cinéphobe. Il faut avouer que l'envie m'avait prise il y a bien longtemps. Mais bon ... désormais, je l'admets publiquement : Donc Acte ! était un titre pourri. Manque d'inspiration oblige, il a fallu que je fasse avec. La planification n'étant pas mon fort (à la création du blog), je n'avais pas une liste de noms à revendre. Heureusement, j'ai trouvé ma voie. J'ai écouté mon cœur. Et voilà ! Le blog s'appelle désormais Le cinéphobe, alias celui qui n'aime pas le cinéma. Je m'en porte mieux. Si ce n'est pas votre cas, tant pis.

mercredi 22 août 2012

La sélection du mercredi

La semaine dernière, les bandes-annonces des films ne m'ont rien inspiré. Je n'ai donc rien écrit. De plus, je suis en vacances. Si je m'y étais mis en respectant la douzaine de lecteurs, j'aurais au mieux sorti une remarque de vieux con sur le remake inutile de Total Recall de Paul Verhoeven refait par Len "UnderKate" Wiseman dont le casting miteux promet le coup fourré avant même de suer sur ses dépenses. D'autant plus que l'original était une farce (d'auteur) enrobé dans un film d'action jouant sur un doute de pacotille pour entretenir l'illusion de sa qualité : est-ce vrai ? est-ce faux ? Trois seins ?! Vraiment ?! Vive les mutations sur Mars !

Bref, je vous ai épargné cela.


dimanche 19 août 2012

Seul au monde

Robert Zemeckis prend des vacances

Seul au monde, Robert Zemeckis, 2000, USA.


Salut, on m'a appelé Wilson. Je suis un ballon de beach volley. Récemment, je me suis retrouvé seul en compagnie d'un humain sur une île déserte. Parce que ma nature l'exige, je m'attendais à être utilisé par ce personnage pour une partie de volleyball. Mais rien de tel n'est jamais arrivé.


Au lieu de cela, cet individu a peint un visage sur moi. Il m'a parlé. Il imaginait que je lui répondais. Il m'a même crié dessus. Il a construit un autel pour moi. Qu'est-ce que je me suis ennuyé. Il voulait que j'assiste à tous ses faits et gestes et il m'emmenait toujours avec lui en ballade. Un jour, il s'est senti moins seul et il m'a jeté tel qu'il aurait dû le faire lors d'une partie de volleyball. Mais il s'est excusé et a recommencé son cirque. Quel étrange personnage ! (spoiler alert) C'est bien pour cela que je me suis enfui dès que j'en ai eu l'opportunité. Cet homme ne voulait pas m'utiliser comme il le fallait. C'est dommage. Il ne manquait pas de créativité.

Un homme plein d'imagination et de créativité

mercredi 8 août 2012

La sélection sans titre du mercredi 8 Août 2012

Abraham Lincoln fight the vampires. Personnellement, je pense que cette pelloche a tout pour rassembler un noyau dur de hardcore die hard fans aux Statès qui vont entretenir un culte et tenter de prouver que les événements traités dans ce récit sont avérés. Je préfère donc attendre la sortie du livre prouvant qu'Abraham Lincoln a véritablement affronté des vampires en son temps et qu'il est de la trempe de Ron Hubbard. Ça devrait être beaucoup plus amusant.






Les anglais ont ça de récurrent qu'ils aiment le comique de situation. Se retrouver tout nu devant sa famille, porter des masques sado-maso chez ses parents alors qu'il n'y a des mecs dans la pièce, éventrer un mouton dans un salon de maison de lord, dire "nichons" lors d'un discours de garçon d'honneur sont des actions qui font apparemment la part belle à l'humour so british. Ça ressemble étrangement à l'humour de quartier populace crasso-merdo d'entre mecs déchiré au whisky-coca et à la Mounsterbrö. Il y a pas besoin d'une pseudo-"british touch" pour se foutre plein de paillardise dans le gosier.



Terri a tous les atouts d'un improbable script. Une jolie jeune femme aime un flemmard obèse qui est désocialisé. Enfin du cinéma !! Enfin du vrai fantasme !! Enfin une raison de se déplacer en salles !!

Mais je n'irais pas. D'après la bande-annonce, la pelloche a l'air d'égrainer sa durée sur un ton des plus sérieux et des plus ennuyeux.





Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare a tout pour m'attirer en salles si je trouve une nana pour m'accompagner. Mais je serais davantage intéressé par elle que par la crise de la quarantaine ("so Steve Carell !") de l'acteur de Michael Scott alias Michael Scarn. Pas de commentaires.


lundi 6 août 2012

La sélection du mercredi 1er Août 2012

Friends with kids de, avec, pour Jennifer Westfeldt adopte une posture en apparence sécurisée en terme de vente de produit. Jennifer a décidé de mettre l'accent sur la présence d'amis qui ont des enfants dans ce récit. L'ambition de cette pelloche dévoile des intentions de marquer toute une génération d'amis ayant des enfants (et pas l'inverse). Heureusement pour Jen' West, un projet ratissant aussi large a énormément de chances de toucher une cible aussi précise. Je pense que beaucoup de monde peut s'identifier à la situation des personnages de Friends with kids. Malheureusement pour moi, je ne suis pas intéressé. Je n'ai ni amis ni enfants.