La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

jeudi 27 juin 2013

Man of Steel

Dernier Superman à la mode : Man of Balls of Steel

Je vais vous avouer une passion. C'est Youtube. J'adore passer du temps à mater des vidéos sur les jeux (une autre passion). Les quelques lenteurs de lecture et les publicités répétitives jusqu'à la nausée constituent les seuls problèmes de cette chaîne internet. Ainsi, durant plusieurs semaines avant la sortie de Man of Steel, un film de trio Goyer-Snyder-Nolan, le matraquage promotionnel du film (à savoir teaser et bande-annonces) m'ont complètement dégoûté d'aller voir une pelloche qui ne soulevait nullement mon intérêt et qui semblait raconter tout ce que je savais (et ce que tout le monde savait) déjà sur l'homme venant de Crypton. Et, à force de répétition, c'est l'envie d'arrêter de regarder des vidéos Youtube qui a pris le dessus.

J'avais naïvement espéré que la sortie en salles mettrait fin aux sempiternelles "Tu es l'homme que tu choisis d'être", "Un homme qui changera le monde" et d'avoir un Kevin Costner fermier comme papa. Mais non, la bande-annonce a continué de défiler.

Chose à ne pas faire avec l'homme de fer (Man of Steel) : aborder le sujet de sa sexualité

Vivement le prochain blockbuster qu'il vienne effacer les traces de ce Superman, un  réchauffé de précuit. C'est triste car le cinéma hollywoodien ne fonctionne vraiment que sur l'innovation vu que ses règles de fabrication sont identiques du premier Nickelodeon au dernier UGC.

mardi 18 juin 2013

The Walking Dead

2013
Pour Noël, j'ai eu un blog. Pour le nouvel an, j'ai eu une crampe.


Moi, dans le vie, je suis nul. Quand je me prépare une salade, je fais toujours tomber l'ail par terre. Quand je fais la vaisselle, je mouille ma chemise (au propre plus qu'au sens figuré). Des fois, je commande des DVDs et j'annule la commande deux jours après. Mes chemises restent suspendues une journée de plus qu'il ne le faut durant le séchage. Peu importe le nombre de fois que j'essaie de violenter mon chat en lui enfilant un doigt dans le cul, je rate toujours la cible. Je suis un zéro et un moins que rien. J'ai honte de moi. Même si j'aimerais bien vivre l'amour, seule une adolescente sarcastique de 14 ans, qu'Ellen Page et Winona Ryder pourraient incarner, voudrait d'un trentenaire qui vit toujours chez sa mère. Je n'ai aucune perspective professionnelle d'avenir intéressante. Je n'ai pas non plus de passé captivant. Mon conseiller Pôle-Emploi invente d'ailleurs des visioconférences pour ne pas avoir à me rencontrer. Quand j'essaie de me souvenir de ma dernière baise, je confonds rêve et réalité au point où je crois être toujours puceau, et je ne le suis pas. Je m'achèterais bien un flingue mais je me tuerais accidentellement avec. J'ai des cheveux trop longs et je parle pas assez  fort. Autant dire qu'en cas d'apocalypse zombiesque, je n'ai aucune chance de survivre, d'où mon respect pour les survivants. Ou alors, je serais mort de faim parce que j'aurais pas bouger mon cul de mon canapé et que je n'aurais pas pris le risque de sortir le nez dehors pour trouver de la bouffe.


Bref, pour bien vivre, je regarde la série de The Walking Dead adaptée par Frank Darabont (The Mist, 2007) du comics créé par Robert Kirkman. Je joue également au TellTaleGame et je lis le comics. Ce beau mélange des genres western et apocalypse zombiesque m'a fait réaliser bien des choses. J'ai raison de vivre à ma façon car la survie en milieu zombie est largement indésirable. On y perd tout : la santé mentale, les amis, les amours, les enfants, son foyer et des membres. On transmet son chapeau de shérif à son fils. On voyage à cheval et en mobile home  comme des pionniers. On vit à la ferme avant d'élire domicile dans une prison ou des colonies fortifiées. On côtoie le suicide et on rencontre des personnes sans envie de démocratie ayant une insatiable faim pour la chair humaine après avoir violé des enfants. En somme, je préfère rester tel que je suis plutôt que de m'infliger tous les soucis par lesquels Rick et sa bande passent en ne devenant pas un survivant de l'apocalypse. En comparaison, mourir de faim sur mon canapé me semble une douce et belle fin.