Bob Loblaw
Nouveau départ (2011), alias We bought a zoo sans make-up français, est une propagande négationniste du deuil d'une épouse par un mari qui s'achète un zoo et qui drague Scarlett Johansson : cette daube sonne faux du début à la fin. J'ai déjà vu et chroniqué la bête à l'occasion de sa sortie en DVD zone 1 : LIEN ICI.
A chaque fois qu'un film dans lequel figure un zoo sort en salles, j'ai envie d'aller faire un tour au zoo plutôt qu'en salles. Autant donc inciter du monde à aller voir d'autres sympathiques bestioles qui ouvrent la bouche pour montrer toutes leurs dents ; de plus, davantage de sens sont sollicités, tel l'odorat pour les diverses odeurs de nourriture, d’excréments et de sueurs animales, tel le toucher pour les barreaux et les grillages électrifiés, tel le goût pour narguer les singes en mangeant des bananes et les serpents en gobant des souris vivantes, et telle la véritable tristesse en ne voyant pas le panda sortir de sa cachette.
4 minutes et quelques du début de Lock Out (2012) sont présentées en avant-première sur Allociné : parce que Guy Pearce a des répliques plutôt cools quand il se fait taper dessus, je n'ai pas envie d'en savoir plus. Le protagoniste va tout surmonter sans même suer une goutte. Où est le problème dans Lock Out ? Il n'y en a pas. C'est bien ça le problème. Un personnage principal increvable dans un film d'action est par essence un personnage super-chiant : il tue le suspense à lui tout seul.
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