La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 6 juin 2012

La sélection du mercredi 6 juin 2012

La bande-annonce de Arrête de pleurer Pénélope (2012) a le mérite de ne pas m'avoir motivé à la regarder jusqu'au bout. Les discussions entre femmes sur les chattes qui sentent le renfermé peuvent rester entre femmes ; de même, les conversations d'hommes virils restent entre hommes virils, les conversations antisémites restent entre antisémites, les conversations de riches restent entre riches, ...








La bande-annonce de Madagascar 3 : je m'en fous de savoir où ils ont échoué cette fois (2012) me rappelle une récente réflexion : les conversations entre animaux restent entre animaux.










La bande-annonce de 21 Jump Street (2012) me rappelle la même chose : les conversations entre adolescents restent entre adolescents. Sur Youtube, on peut trouver des vidéos d'adolescents et de jeunes hommes dans lesquelles ils commentent leurs performances sur tel ou tel jeu vidéo en solo ou en réseau. C'est assez plaisant à écouter pour rigoler. Leurs rires ressemblent à s'y méprendre à des cris de singes surexcités et leur blagues ne dépassent jamais le niveau de grosseur de seins des personnages féminins numérisées. L'air de rien, 21 Jump Street était une série qui traitait les sujets des grands maux qui touchaient les adolescents. C'est devenu une comédie pour ados en film.

Gros nénés = gros rires.


La sortie de la semaine, c'est Le Grand Soir (2012) d'une bande de gus qui a déjà fait d'autres films dans le genre. Les conversations entre punks et gens normaux sont toujours les mêmes. C'est bon à savoir. "No future" d'un côté, "Il n'y a pas d'ennemi" de l'autre. "Dans cent ans, de toute façon, on sera tous morts et enterrés." "La vie, c'est de la merde et, à la fin, on crève." "Tu peux nous faire confiance. Mais si, tu peux nous faire confiance." "Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?" "Oh bin, je vais pas te le dire."






Les conversations entre anglais, suédois et pétrodollardaires du moyen-orient m'échappent totalement : apparemment, la plus grande aventure qui soit est de construire un lac dans un pays désertique pour y amener et y pêcher du saumon.



A la semaine prochaine pour une conversation avec Charlize Theron.

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