Tourné 13 ans avant From Hell, Jack the Ripper, produit pour la Thames en 2 parties de 91 minutes (182 minutes au total), présente la fatigante et éprouvante enquête des inspecteurs Abberline (incarné par Michael Caine) et Godley (Lewis Collins) pour dévoiler l'identité de Jack l'éventreur.
Beaucoup de suspects se battent et se bousculent avec une seule et unique raison qu'ils utilisent pour leurs propres intérêts : les méfaits de Jack l'éventreur. Pas de propos social sur l'ère victorienne cette fois, David Wickes a travaillé à une reconstitution historique afin de raconter un récit policier vraisemblable avec quelques obstacles politiques. Il jette la confusion chez le spectateur par des phases de montage alterné en relation avec des phases de prescience du médium de la Reine. Chaque théorie est valorisée jusqu'au final où Wickes et Marlowe dévoilent, à leur honnête idée, l'identité du tueur de Whitechapel.
J'ai vu Jack the Ripper une poignée de fois depuis la première moitié du troisième millénaire. J'y reviens souvent pour mon plaisir et considère l'ouvrage comme la référence audiovisuelle sur le sujet. Si vous cherchez à diminuer l'effet anglo-saxon légèrement patriotique du téléfilm (il n'en restera plus qu'une musique très pompeuse lors des transitions des coupures pub), je vous conseille une vision en VF. Les voix sont bien rendues. Abberline en est plus aimable et son dégoût envers l'abomination des crimes de Jack trouve une tonalité plus sincère qu'en VO. Mais, je dois avouer que je l'ai vu la première, la seconde et la troisième fois en français. J'ai ensuite eu la tentation de la VO et je le regrette encore. J'ai failli en détester le film. Quelle connerie j'ai faite. La quête de justice et la reconnaissance de l'horreur des crimes de Jack viennent des tripes. Et tout ce qu'il y a en dessous de mon abdomen est en VF. Pas d'inquiétude, je m'en suis remis par six mois passés à oublier les voix originales. Je l'ai revu en VF pour ce dossier et j'ai pris mon pied. Quel bonheur de retrouver les interprétations impeccables d'effroi, de dégoût et de colère plus ou moins retenues dans notre jolie langue à nous. Mes couilles s'en sont rétrécies. La volonté farouche et intelligente d'Abberline d'arrêter Jack the ripper porte le film jusqu'à son terme en la faisant partager avec le spectateur (Michael Caine est un grand acteur et Lewis Collins est inspiré et inspirant).
La détermination de ces deux inspecteurs d'arrêter Jack l'éventreur est très bien communiquée |
Tu m'as bien donné envie de mettre la main sur ce film ! :)
RépondreSupprimerÇa fait plaisir de communiquer de l'envie une fois de temps en temps :D Ce téléfilm est excellent, un des meilleurs.
RépondreSupprimerJe le regarderai. :)
RépondreSupprimerVivement la suite de cet octobre rouge !
Et dans la catégorie "super téléfilm sur un serial killer ayant réellement existé", je te conseille vivement Citizen X, dont je t'avais peut-être déjà parlé, je ne sais plus.
RépondreSupprimerhttp://ilaose.blogspot.com/2010/12/citizen-x.html
Citizen X fait partie de la série de films d'Octobre Rouge. Je ne l'ai pas encore vu.
RépondreSupprimerOctobre Rouge à suivre bientôt.
Cool !
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