La sélection de Donc Acte !
Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.
mercredi 7 décembre 2011
La sélection d'un mercredi massacré
Mercredi 7 Décembre 2011
La bande-annonce de Carnage, une comédie de Roman Polanski adaptée de la pièce de théâtre Le Dieu du Carnage (2006) de Yasmina Reza, prépare une déception pour l'amateur assidu des œuvres du cinéaste français que je suis. En effet, je sais que je ne m'amuserai pas à regarder écouter 4 parents s'engueuler les uns les autres et se reprocher leurs petits travers personnels.
Seul le regard de Polanski sur la pente glissante sur laquelle les protagonistes perdent leur calme et sur le carnage du titre ajouteraient de la valeur à cette histoire ... qui a tout d'une pièce bourgeoise anecdotique autour d'une frustrante négociation (je parie que l'histoire finit comme elle commence ; le déballage ne sert à rien). Polanski semble réaliser un film sur un moment comme un autre : d'après l'affiche, la tension naît de l'énervement des épouses et la réaction des maris est la surprise. Je ne pense pas qu'il y ait autre chose à en tirer. Qu'y a-t-il de drôle à cela ? Perso, j'ai grandi avec un père qui pouvait balancer assez souvent des ignominies blessantes, gratuites, injustes et méchantes à ma mère et moi pour que je perde le sens de l'humour vis-à-vis des querelles parentales et parents-enfants. Voilà la preuve qu'il y a des choses qui sont très bien où elles sont : enterrées au plus profond de soi-même. Du coup, c'est l'anodin de cette dispute qui doit provoquer quelques amusements contraints personnellement et communément jugés désagréables. Je passe.
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En complément de ce petit article du mercredi, voici une critique de Rémi du blog Il a osé ! qui a vu le film Carnage :
RépondreSupprimerhttp://ilaose.blogspot.com/2011/12/carnage.html