La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 29 août 2012

La sélection du mercredi


La bande-annonce de Superstar présente Kad Merad en superstar. Il ne sait ni pourquoi ni comment il est devenu célèbre. De plus, il ne voulait pas l'être. Est-ce une histoire vraie ? Est-ce que Kad s'est perdu dans les méandres de son esprit en adoptant le point de vue d'un individu qui se pose les mêmes questions au sujet de Kad Merad ? La réponse dépend d'un cerveau génial qui est capable de résoudre des problèmes mathématiques épineux en vivant en ermite dans une forêt de Sibérie, vu que la réponse concerne l'amour que les gens donnent à des inconnus qui les inspirent. En tout cas, cet objet promotionnel, la bande-annonce, se répète énormément laissant augurer que la pelloche tourne en rond sur un problème qui n'est pas vraiment bien exposé. Surtout que le grand mal identifié, à l'origine de tout (blablabla ...), est le divertissement ; y a-t-il tant de mal que cela à se faire plaisir en aimant un individu célèbre ? Encore un problème à résoudre à coups de travail de neurones (l'amour est-elle juste une autre façon de passer le temps ?) ! L'encas publicitaire de Superstar me fait dire que le propos du film passe à côté de son sujet. Résister à la célébrité semble causer plus de maux que la célébrité elle-même : c'est là son pire travers. Que rêver d'une autre notoriété est le nerf du conflit qui anime les débats d'une superstar.

L'affiche ci-dessus n'est pas celle du film.

Considéré que Will Ferrell, talentueux comique américain, capable du meilleur même dans les pires longs-métrages auquel il a participé (Semi-Pro, The Lost World), revient sur les grands écrans nous faire le coup du politicien en campagne, la bande-annonce de Moi, député en montre beaucoup trop. Mes sous pour un ticket en salles était acquis automatiquement.








J'aimerais bien qu'un jour quelqu'un prenne le temps de m'expliquer qui est Alexandre Astier et de quoi parle son film David et madame Hansen, car la bande-annonce est une nébuleuse de questions posées, d'exclamations exclamées et de musique dramatique dramatisée ... mais je n'ai pas entrevu l'esquisse d'une histoire.

Information vérifiée : Isabelle Adjani est à l'affiche et dans la bande-annonce de David et madame Hansen.






La bande-annonce de Hit and run brise un tabou fondamental sur la vie carcérale. Il n'y a pas que les blacks et les skin heads pour enculer un blanc aux cheveux longs.

L'affiche ci-contre n'est pas celle du film.











Todd Solontz, réalisateurs des grandioses farces d'humour noir que sont Happiness (1997) et Bienvenue dans l'âge ingrat (1995), revient avec Dark Horse. La bande-annonce présente un jeune homme, vivant aux crochets de ses parents, alias la lie de notre société, tenter un outbreak (tel un virus mortel) en demandant à une femme de l'épouser. Considéré que Christopher Walken se traine une dégaine de croque-mort dans le film, je vais aller le voir. Tous mes thèmes de prédilection sont au rendez-vous : un homme est mal-aimé par lui-même, son père ne le respecte pas, les femmes sont dépitées par lui, il se suicide probablement en fin de métrage, et il porte un polo rose. Je vais donc décrotter les dessous de mes souliers pour aller en salles voir un drame.

L'affiche ci-contre n'est pas celle du film.

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