La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mardi 8 novembre 2011

Une pré-sélection du mercredi

Mardi 8 Novembre 2011
Et si on se faisait peur ?

Qu'est devenu mon film apocalyptique ?

Contagion de Steven Soderbergh (2011) est un film de virus tueur qui va être soit un sacré ralentisseur aux interactions sociales dans les casinos et les aéroports soit renforcer ou faire naître des histoires d'amour dans les salles d'attente de cinéma, pendant la vision du film et à la sortie de la salle (prions pour que mademoiselle/madame s'excite de frissons en se réfugiant dans les bras de son vaillant gardien de popcorn).

Dans le premier cas, Contagion risque d'aggraver les problèmes de confiance entre les individus car les effets visuels ont l'air d'être réalistes : caméra portée, filtres bleus bleutant, lumière jaune dans les cheveux des protagonistes, du flou tout autour de Gwyneth Paltrow, des acteurs de liste A hollywoodienne, des services militaires dissimulant la contagion, et des États-Unis qui ont des faux-airs d'apocalypse à la 28 jours plus tard.

Dans le second cas, Contagion est un bon plan pour un premier rencard durant lequel il faut dire à l'autre "oui, je t'aiderais et te protégerais même au péril de ma vie", et, un bon aphrodisiaque pour la petite amie/fiancée/épouse en lui affirmant la même chose ; alors le film apocalyptique a conservé toute sa valeur.


A noter que 2 personnages sont caractérisés par leur addiction au service mobile téléphonique. La contagion n'est pas forcément celle de la bande-annonce.


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