La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

jeudi 12 janvier 2012

The Spirit

Jeudi 12 Janvier 2012
Quand le flingue est chargé, faut tirer

The Spirit, Frank Miller, 2008, USA.

Dès la vision de la bande-annonce, je savais à quoi m'attendre. La cible était évidente. Il ne restait plus qu'à appuyer sur la gâchette.

The Spirit de Frank Miller n'est pas un film d'action ni un thriller et ne présente pas un récit de super-héros. The Spirit est un gros nanard. Un pur. Un dur. Ça se voit rien qu'à l'affiche et au casting. The Spirit est un grand cru pour les amateurs se délectant de bouts de pelloches-friandises dont la fantaisie est trop poussée pour que le plaisir soit partagé. Vu que je suis un individu qui rigole des délires des autres sans me gêner, je me suis procuré une version de cette production lancée pour surfer sur les succès de Sin City (Robert Rodriguez, 2005) et de 300 (Zack Snyder, 2006), longs-métrages adaptés des comics dessinés par Frank Miller (bien que The Spirit soit adapté du comic book éponyme créé par Will Eisner).

Ceci dit, je peux aussi vous informer que je suis incapable de vous résumer l'histoire de The Spirit. J'ai parcouru ce filmoche de long en travers, à la va comme je te pousse, pour trouver le matériel nécessaire à le tourner en ridicule. J'ai trouvé plein de vidcaps qui soulignent à merveille le génie qui parcoure cette œuvre fantasque.

The Spirit est le genre d'histoires qui se raconte tout en flash-back à un chat ... même si, dans la diégèse, le héros se contente de lui raconter ses premiers déboires amoureux

The Spirit doit affronter un méchant capable de greffer une tête à un pied ...

... et de faire fondre un chat ...

... un méchant nommé Octopus, incarné par Samuel L. Jackson

La mort du chat provoque l’ire du héros qui désire se venger ... sa solution ? Tuer Octopus

The Spirit est surtout l'occasion d'assister à un véritable festival Samuel L. Jackson. Loin de la classe du tueur prêcheur de Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994), loin d'incarner l'ennemi parfait de Bruce Willis dans Incassable (M. Night Shyamlan, 2000) et son raciste compère de cascades dans Die Hard 3 (John McTiernan, 1995), loin de représenter la référence cinéma dans Peur bleue (Renny Harlin, 1999) pour que le réalisateur se permette de le tuer à moitié de récit et ainsi planter son slasher avec des requins sur la base "tout est possible", et, loin d'enfiler des pyjamas pour pioncer devant des écrans verts lors de la seconde trilogie Star Wars (George Lucas, 1999-on n'en a pas vu le bout), Samuel L. est une star en roue libre. Tout simplement. La preuve en images.

Un caïd de banlieue : Samuel L. montre qu'il aurait pu jouer pour l'équipe de France de foot version mondial 2010 ou dans Intouchables

Le film The Spirit montre bien que l'esprit (the spirit en anglais) l'emporte toujours sur la matière : les vrais méchants ne meurent jamais

Samuel adore le show Grey's Anatomy ...

... et Pirates des Caraïbes

Samuel L. fait même sa propre incarnation de la figure raciste américaine Black Face (il ne lui manque que du blanc sur les lèvres)

Une chose est sûre : Samuel L. s'est bien marré !

Quand l'idée d'un choix de casting vient à l'esprit de Samuel L., il pleure sa race et pète du feu

L'esprit l'emporte décidément toujours sur la matière

On dit des chauves qu'ils ont une boule de billard pour crâne. Samuel L. est un perfectionniste. Il s'est creusé 3 trous sur le front pour souligner la drôlerie de cette blague éculée

La morale de The Spirit est la suivante : L'esprit l'emporte toujours sur la matière

J'espère que vous ne regarderez jamais ce film. Seul l'ennui se fait ressentir. Une question telle que "Mais pourquoi donc ?" domine. Et FIN.

6 commentaires:

  1. Ca donne quand même quasi envie avec toutes ces screencaps géantes :D

    RépondreSupprimer
  2. C'est ce que je me suis dit en écrivant ce message : il y a toujours le risque de la puissance des images ^^.

    RépondreSupprimer
  3. Ahah c'est clair, si en plus de ça y'avait une screencaps du moment où Eva Mendes à paraît cul nu, ça serait terrible :D

    RépondreSupprimer
  4. Je ne donne plus ce genre de vidcap depuis mon article sur Shark 3d. Je me suis rangé des voitures. Je suis un homme honorable désormais.

    RépondreSupprimer
  5. :D
    Mon petit doigt me dit que tu y reviendras vite ! :)

    RépondreSupprimer
  6. Je n'en suis pas si sûr. Je pense que je vais tenir la distance.

    RépondreSupprimer