Dimanche 26 Juin 2011
Hors du tempsSorti en DVD le 14 juin 2011, Triangle, datant de 2009, jouissait d'une réputation de petit film culte sur le net. Les fans d'horreur étant toujours à la recherche de pépites auxquelles vouer un culte, cette œuvre n'était pas passée inaperçue tant ses qualités sont nombreuses. Le métrage a été réalisé par le cinéaste britannique Christopher Smith, auteur de Creep en 2004 et de Severance en 2006. Le metteur en scène est connu des fans du genre horrifique. Il avait ajouté de la valeur à ses survivals en travaillant un sérieux sens du premier degré et un humour grinçant entourant les éléments gore et violent de ses œuvres.
Triangle sort des sentiers battus de la série B et des canons scénaristiques (pas de gros monstres dont les petits ou les parents prennent la relève dans les suites, pas de meurtres entre copains/copines, pas de machines à tuer de 2 mètres 50 de haut qui ne meurent jamais, pas de congénitaux perdus dans la forêt qui en cache d'autres, pas de tendance techno-branché du genre "mon mobile m'a tuer", pas de fantômes aux cheveux longs, pas de convenu second degré pesant rappelant au spectateur qu'il regarde un métrage horrifique). Christopher Smith n'est pas un amateur vidéaste qui fait les propres critiques dithyrambiques de ses films sur Imdb.
Triangle sort des sentiers battus de la série B et des canons scénaristiques (pas de gros monstres dont les petits ou les parents prennent la relève dans les suites, pas de meurtres entre copains/copines, pas de machines à tuer de 2 mètres 50 de haut qui ne meurent jamais, pas de congénitaux perdus dans la forêt qui en cache d'autres, pas de tendance techno-branché du genre "mon mobile m'a tuer", pas de fantômes aux cheveux longs, pas de convenu second degré pesant rappelant au spectateur qu'il regarde un métrage horrifique). Christopher Smith n'est pas un amateur vidéaste qui fait les propres critiques dithyrambiques de ses films sur Imdb.
Triangle immerge le spectateur dans une histoire sans fin ... Le personnage de Jess, incarné par Melissa George, semble condamné à un éternel recommencement. La répétition, rarement exploitée au cinéma, est la base dans laquelle des vagues successives d'horreur viennent resserrer sur elle les fatales et dangereuses difficultés à affronter. Le caractère prévisible du scénario ajoute à l'angoisse de la prescience de l'événement à venir.L'impossibilité de résoudre le problème (car le point de vue se démultiplie) et de s'en extirper deviennent des éléments clés de l'effroi.
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