La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 2 mai 2012

La sélection du mercredi 2 mai 2012

J'aime gribouiller

Sans issue : "Tel père tel fils" ... blabla ... Bruce Willis dans un cadre méditerranéen ... encore un long-métrage de studio estampillé HoWoo qui veut que la filiation (alias les lois de la gêne) fasse figure de mesure d'efficacité suprême dans les cas importants de problématique diplomatique : du coup, le génome du coup de tatane et le gène du gun qui explose une voiture de marque sont übber-in.

... du coup, j'indique que la mode est injuste : "les médecins" précisent que le gène produisant du gras a permis à l'humanité de survivre aux multiples famines dont elle a souffert : ça veut dire que les gros ont sauvé l'espèce.



Produit en série, made in USA


Le jour où je l'ai rencontrée : ce titre, je l'ai lu de travers ... tel quel Le jour où je l'ai regrettée. Du coup, je n'ai aucune envie d'aller le voir.



A sujet délicat, question délicate. La bande-annonce de Walk Away Renée (2012) de Jonathan Caouette présente l'amour d'un fils pour sa mère schizophrène. Il s'agit en effet du second film qu'il consacre à sa maman : Tarnation date de 2003. Une pelloche qui a sauvé la vie de Jonathan et qui expose la sphère de l'intime avec le niveau de pudeur propre au cinéaste texan. Quant à se demander et à chercher à savoir si Jonathan Caouette vit sa vie sans sa mère et sans la filmer, le titre indique un éloignement.



Film à suspense dont on connaît déjà le final : qui creuse un trou à la fin du film ?

J'ai vu Margin Call : c'est un film qui lèche les godasses de marque des gestionnaires de portefeuilles et autres assureurs, traders, etc ... qui ont participé à la naissance de la crise financière et économique de 2008. D'après le réalisateur J.C Chandor, ces vandales en col blanc ne sont pas aussi responsables et fautifs que la vindicte populaire voudrait le croire. Ils sont donc humains et ils ont laissé la situation empirer sans savoir ce qu'ils faisaient et sans comprendre quoi que ce soit à leurs actions. Leur responsabilité est ainsi limitée parce que leur Q.I. l'est aussi. La seule chose qu'ils ont fait de pas jojo, c'est d'avoir rattrapé le coup (pour eux) en ne sautant pas en masse depuis les sommets des buildings, en taisant l'affaire et en se débarrassant du paquet pourri comme ils pouvaient ... et l'un d'eux creuse un trou dans son jardin.


Barbara est à genoux dans l'herbe. Elle cache ou retire quelque chose d'entre 2 rochers. Une croix est située derrière elle. Son vélo tombe. L'action est située en Allemagne de l'est en 1980. Le raccord de l'auteur est fait. Belle morale : ne pas accrocher son vélo à une croix catholique conduit à l’avènement du communisme. Je retiens la leçon mais je ne suis pas catholique.







Post-scriptum : mes gribouillages, c'est moi. Je vais donc arrêter de gribouiller.

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