La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

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dimanche 3 juin 2012

Prometheus

A quand Prometheus 2 ?

Si vous ne voulez pas être animé par une profonde rage envers moi jusqu'à la prochaine fête des mères, alors ne lisez pas ce texte qui gâche toute l'intrigue de Prometheus de Ridley Scott.

Prometheus, Ridley Scott, 2012, USA.

Les effets spéciaux sont impeccables Le bestiaire alien est intelligemment revisité. La mise en place de l'intrigue est longue et inefficace. Jusque là, la bande-annonce a tracé la voie pour présenter le chemin vers les mystères entourant le vaisseau alien d'Alien de Ridley Scott de 1979. Puis les choses s'enchaînent un peu. ET ENFIN, une scène traumatisante relève le niveau (spoiler alert dans le spoiler alert : la césarienne). Ensuite, des découvertes dispensables et une action balisée s'enchaînent jusqu'au final.

Bref, Prometheus remplit le contrat des collectivités du désintérêt profond avec un petit bonus (la césarienne) et fait ressembler la mythologie Alien à la mythologie chrétienne : au commencement était Dieu, puis les "Ingénieurs" alias des êtres supérieurs (des anges), puis nous (la subtilité made in La prom des aliens tient dans le fait que les "Ingénieurs" nous ont conçu ... pas Dieu donc ... mais, un peu quand même, puisque Dieu est à l'origine de tout ...), puis les aliens (les démons) alias une arme biologique créée par les "Ingénieurs" pour nous détruire nous humains (les êtres inférieurs, parents honteux de ces êtres supérieurs). Bref, les anges renégats, les "Ingénieurs", ont la volonté de détruire l'humanité. Si vous avez lu l'article jusqu'à cette phrase, vous pouvez écrire un commentaire pour souligner que je vous ai gâché l'intérêt de Prometheus. Personnellement, j'aurais préféré rester un ignorant total sur l"origine de ces xénomorphes. Tant qu'à choisir, je préfère oublier ce que Prometheus m'a "appris". Cette Prom des aliens a eu le mérite de me faire comprendre par l'expérience la signification du proverbe anglais "Ignorance is bliss" (traduction : "l'ignorance est une bénédiction"). J'appréciais avec grand délice l'existence de cette espèce agressive dans l'univers et de la lutte bestiale qui en découle afin que l'humain survive lors de leurs rencontres intergalactiques. Je désapprouve donc que la genèse de ces xénomorphes soit en relation avec l'existence de l'être humain comme si rien dans l'univers ne pouvait exister sans rapport direct avec l'humain.

Cette vaine tentative de "nous effrayer davantage en nous ciblant en particulier" fait de Prometheus le préquel d'Alien et de l'histoire de David, le droïde (Michael Fassbender) et d'Elizabeth Shaw, la scientifique (Noomi Rapace), qui décollent avant le générique de fin vers la planète des "Ingénieurs" pour s'expliquer. Prometheus semble donc vouloir relancer la série des aliens qui est morte (Alien 4 et les 2 ignobles Aliens vs Predators ne font pas illusion) en démarrant une franchise Prometheus. A quand Prometheus 2 ?

Prometheus présente au spectateur une nouvelle espèce d'alien à qui foutre des baffes.

vendredi 13 avril 2012

La sélection du mercredi 11 avril 2012

Prudence prudence ... prudence est un mot qu'il vaut mieux dire 2 fois


La bande-annonce et la promotion mettant en valeur Radiostars (2012) importent peu et apparaissent comme un parfait exemple de cette actuelle société de loisirs et de plaisirs qui se repose sur des lauriers concoctés avec le sens de la camaraderie. Surtout que Première estime que le film est "La comédie générationnelle que l'on attendait depuis longtemps. Attention : ondes de choc." Vu que les protagonistes sont une bande d'idiots qui dit des conneries le matin à la radio, qui s'interroge sérieusement sur le genre de l'un de leurs collègues, qui se vanne sur la possibilité de l'évolution en prostituée de la sœur de l'un d'eux, qui joue au golf à flanc de montagne, qui pousse des petits cris aigus de joie pour un rien en sautant sur-place comme des débiles, qui porte des maillots de foot et dont l'un des membres est incarné par un Manu Payet toujours aussi peu convaincant dans un rôle de type affreusement vulgaire, je me dis que j'ai bien raison de ne pas lire ce magazine de promotion cinéma qui vendrait un film de vacances de la rédaction pour un chef d’œuvre pour peu que l'un d'eux se soit pris une baffe en draguant une femme.



La bande-annonce de A pas de loup (2011) présente l'évasion d'une petite fille du carcan familial (probablement insoutenable et représenté par le siège-arrière d'une voiture) pour vivre une aventure merveilleuse en construisant un barrage, en regardant un cerf et en s'asseyant à côté d'un chien. Ils doivent être de nature très introspective dans la famille Ringer (le père réalise, la fille joue) ou alors le père doit d'habitude garder sa fille enfermée dans une cave.








La bande-annonce de Blanche-neige (2012) présente une version comédie musicale légère d'un conte sombre des frères Grimm. Pas de bol pour Tarsem Singh le réalisateur de cette apparente resucée de Disney, soit je n'ai pas aimé le film (The Cell, 2000), soit je n'en avais pas entendu parler (...), soit ça sentait le nanard (Les immortels, 2011), soit une autre adaptation de Blanche-neige avec Charlize Theron allait sortir dans l'été qui suit.













"Y a-t-il une histoire dans Battleship (2012) ?"




Post-scriptum : Twixt (2011) est un très intéressant thriller psychologique dans lequel Francis Ford Coppola règle un sentiment refoulé de culpabilité. Le lien vers mon message ici, le lien vers la bande-annonce là.

mercredi 28 mars 2012

La sélection du mercredi en mode "c'est la fin du mois" [28 mars 2012]


Mince alors ! (2012) présente une femme ronde qui a un connard de petit ami. Ce dernier mériterait de partir en cure d'amaigrissement de goujaterie. Vive les rondeurs féminines ! Vive les fesses rondes et les grosses cuisses ! Même si, en fin de mois, ça veut dire que le budget du foyer est maigre.

2 jours à Paris était un charmant petit film sur les mœurs des français vus par une française à moitié exilée. Ce point de vue décalé donnait de la saveur à la pelloche. En fin de mois, voir dans 2 jours à New York (2011) l'impolitesse, l'immaturité, la prétention et l'incontinence franchouillarde être moqués peut mettre du baume au cœur. 

La terre outragée (2011) présente l'histoire d'une femme qui a perdu son époux dans la catastrophe de Tchernobyl. En fin de mois, ça fait plaisir de voir la fidélité en amour durer au risque de se rendre malade à en mourir.


Perfect sense (2011) présente une histoire d'amour sur fond d'apocalypse. Une épidémie fait perdre leurs sens aux individus. En fin de mois, je m'en fous. Je suis assommé par la fatigue et le monde me fera en ressortir au début du prochain.

La colère des Titans (2011). En fin de mois, ça fait plaisir de savoir qu'il y avait des demi-dieux pour s'occuper des problèmes d'apocalypse à l'époque de l'Antiquité grecque. M'enfin, je m'étais rendu compte que le monde était toujours debout. C'est la fin du mois. Il y a les factures pour le prouver.

Je ne me sens clairement pas visé par Pirates ! bons à rien ... (2012). Je ne suis plus un enfant. Je n'en ai pas, et, en fin de mois, je n'ai pas envie d'en faire.


Vol spécial (2011) présente le "quotidien" d'immigrés clandestins sur le point d'être expulsés de Suisse. En fin de mois, ce qui m'a marqué dans la bande-annonce, c'est qu'il y a des personnes qui considèrent la Suisse comme étant une terre d'asile et de libertés.

Le policier (2011) présente un début de guerre civile en Israël. En fin de mois, voir les mêmes problèmes ressurgir apporte un peu de stabilité dans un monde qui semble donner de la tête dans tous les sens.

Young Adult (2011) permet d'apprécier la personnalité antipathique d'une femme qui aurait sa place sur  ce blog en tant que rédactrice. C'est la fin du mois, je recherche des collègues pour faire mon boulot à ma place. J'ai déjà vu le film : le lien vers l'article ici.

vendredi 23 mars 2012

Young Adult

Love Story

Young Adult, Jason Reitman, 2011, USA.

Ça y est. J'ai trouvé la femme de ma vie. Elle dort toute habillée. Elle boit à la bouteille. Elle se balade en jogging et en T-Shirt imprimé. Elle met son chien dans son sac à main. Elle ne sourit que pour séduire. Elle utilise des prothèses pour ajouter du volume à ses seins. Elle ne mange qu'au fast-food. Elle partage ses tourments de pacotille avec des "ami(e)s" dépité(e)s. Elle passe son temps libre à faire semblant d'écrire des textos (seul son patron cherche à la joindre). Elle croit à un mexican stand-off quand elle fait face à une employée d'hôtel. Elle se prend pour quelqu'un d'important alors qu'elle écrit des bouquins à l'eau de rose pour adolescentes dépressives. Elle est alcoolique. Elle déprime quand elle aperçoit un bébé. Elle veut briser un mariage pour récupérer un beau mec. Parce qu'elle ressemble à Charlize Theron, elle est mon âme sœur. Je lui demande de ne rien changer. Et si vous ne me croyez pas, vous n'avez pas réussi à cerner ma personnalité.

Ne fait-elle pas peine à voir ?