Zombieland, Ruben Fleischer, 2009, USA.
Avant ou après un générique dans lequel je retrouve avec grand plaisir For Whom the Bell Tolls de Metallica, un adolescent ayant passé sa vie devant un ordinateur donne des conseils de survie en territoire zombie. Ces règles triviales sont ridicules : ne pas aller aux toilettes, avoir été bon en endurance en EPS et mettre sa ceinture de sécurité en voiture. Ce code de conduite ne regroupe pas l'essentiel des connaissances à acquérir. Ce guide du bon citoyen en Zombieland manque de fantaisie et est symptomatique d'un humour inefficace (propre au film) : une bonne-sœur responsable d'avoir réussi à écraser un zombie à l'aide d'un piano est récompensée du titre de tueur de zombie de la semaine, Bill Murray fait un cameo pour se faire entendre dire qu'il est le plus grand acteur comique sur Terre, Woody Harrelson cherche à manger un twinky jusqu'à la fin du récit (s'agit-il d'une critique d'un humain qui, tel un zombie, a une obsession nutritive mono-obsessionnelle ; est-ce un hommage à Romero ? George lui-même ne s'est pas posé la question).
Emma Stone et Amber Heard sont de la partie. Elles sont les seules raisons qui m'ont motivé à regarder ce film.
- Amber Heard incarne formidablement la voisine que tout le monde aimerait avoir mais elle se transforme en mort-vivante affamée de chair humaine au tout début du récit (cette douche froide, également conclusion de ma quête du mois d'août 2011, est la bienvenue pour conclure le cycle Amber Heard).
- Emma Stone joue un rôle de grande sœur pragmatique détestable qui trahit à plusieurs reprises les seuls survivants qu'elle et sa petite frangine croisent sur leur chemin sous le prétexte qu'ils sont masculins ; elle les laisse désarmés et sans moyen de transport. Elle mérite des noms d'oiseaux.
Pour la douche froide ! |
Zombieland a été écrit sur des serviettes de restaurants de fast-food par une bande de glandeurs nonchalants qui aime les films de zombies, Metallica et les jolies actrices sympas qu'ils auraient bien aimé s'envoyer (mais ils ont découvert sur le tard, par exemple, qu'Amber Heard était gay, d'où le fait de lui avoir refilé un rôle de zombie). Cette bande de potes de collège d'un trou paumé ont été faire un tour à une fête foraine au moins une fois dans leurs vies et ont été traumatisé par un clown ... ou pas. Le personnage principal n'aime ni les clowns ni les zombies. L'explication est toute faite concernant le clown zombie qui se pose en boss de fin à battre dans une fête foraine. Si vous avez encore 12 ou 14 ans d'âge mental, Zombieland est fait pour vous.
Zombieland, j'avais pas trouvé ça désagréable, mais quand même loin de la hype qui l'entoure...
RépondreSupprimerJ'avais critiqué And Soon the Darkness, si ça t'intéresse (je m'étais surtout focalisé sur la compagne brune d'Amber Heard : Odette Yustman). :D
Stepfather, même l'original est pas fameux, alors le remake... Merci pour les photos du coup ! :p
Pas de quoi ;)
RépondreSupprimerJ'aime bien l'original Stepfather, c'est con comme film :D
L'original est efficace, c'est sûr. Mais qu'Hollywood en vienne à le remaker, ça en dit long je pense ! :)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'Odette Y. s'apparente plus à un squelette avec un peu de peau dessus. Amber Heard, elle a quelque chose, mais elle est presque "trop". Elle a 20 ans à peine et on dirait une femme de 30 piges qui a trop vu de sexes masculins. Elle vieillira mal. Elle a aussi un buste décevant car trop petit. Mais elle a quelque chose qui ne laisse pas indifférent :)
RépondreSupprimerAmber Heard est gay. Elle a surtout vu des sexes féminins. Mais, oui, elle ne me laissait pas indifférent avant que je fasse ma cure du mois d'Août.
RépondreSupprimerelle est méga bonne...
RépondreSupprimer@Poulpard : c'est dans son regard un peu insolent^^
RépondreSupprimerElle doit être observatrice.
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