La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 17 août 2011

Zombieland

La tête en bas, les pieds qui puent
Mercredi 17 Août 2011
Jour

Je conclue ma rétrospective Amber Heard. Il faut que j'aille jusqu'au bout, jusqu'à ce que ma vie s'ensuive, jusqu'à ce que j'accepte unilatéralement de contrôler la qualité du film avec cette actrice à l'affiche avant de le regarder, jusqu'à ce que la globalité des femmes sur Terre ne me prenne pas pour un tordu, jusqu'à ce que je ne m'interdise pas de prononcer son nom, jusqu'à ce que je tire un trait sur les fantasmes que mon cervelet moyen a développé sur elle car Amber Heard est gay. Oui, Amber Heard est gay. Bref, Amber Heard est gay. Je croyais que le topless d'Amber m'aiderait à tourner la page et ce fut le cas. Il faut donc annihiler l'idée persistante qu'un film peut être bon (en désespoir de cause) parce qu'une bonasse fait rêver un jouissif de ma trempe. Je refuse néanmoins de critiquer Stepfather et And soon the Darkness sur lesquels il n'y a rien à dire (j'en ai ras-le-bol de chroniquer des films pourris juste parce que l'actrice principale est en bikini : dans Stepfather, Amber pose en bikini au bord d'une piscine. Dans And Soon the Darkness, Amber s'allonge en bikini au bord d'une rivière. Et voilà c'est fait, je vous balance deux-trois photos. On n'en parle plus : un lien vers le site officiel et démerdez-vous). Ensuite, chronique de Zombieland.


Photos promises, photos dues




Zombieland,  Ruben Fleischer, 2009, USA.

Avant ou après un générique dans lequel je retrouve avec grand plaisir For Whom the Bell Tolls de Metallica, un adolescent ayant passé sa vie devant un ordinateur donne des conseils de survie en territoire zombie. Ces règles triviales sont ridicules : ne pas aller aux toilettes, avoir été bon en endurance en EPS et mettre sa ceinture de sécurité en voiture. Ce code de conduite ne regroupe pas l'essentiel des connaissances à acquérir. Ce guide du bon citoyen en Zombieland manque de fantaisie et est symptomatique d'un humour inefficace (propre au film) : une bonne-sœur responsable d'avoir réussi à écraser un zombie à l'aide d'un piano est récompensée du titre de tueur de zombie de la semaine, Bill Murray fait un cameo pour se faire entendre dire qu'il est le plus grand acteur comique sur Terre, Woody Harrelson cherche à manger un twinky jusqu'à la fin du récit (s'agit-il d'une critique d'un humain qui, tel un zombie, a une obsession nutritive mono-obsessionnelle ; est-ce un hommage à Romero ? George lui-même ne s'est pas posé la question).

Emma Stone et Amber Heard sont de la partie. Elles sont les seules raisons qui m'ont motivé à regarder ce film.
  • Amber Heard incarne formidablement la voisine que tout le monde aimerait avoir mais elle se transforme en mort-vivante affamée de chair humaine au tout début du récit (cette douche froide, également conclusion de ma quête du mois d'août 2011, est la bienvenue pour conclure le cycle Amber Heard).
  • Emma Stone joue un rôle de grande sœur pragmatique détestable qui trahit à plusieurs reprises les seuls survivants qu'elle et sa petite frangine croisent sur leur chemin sous le prétexte qu'ils sont masculins ; elle les laisse désarmés et sans moyen de transport. Elle mérite des noms d'oiseaux.
  •  
    Pour la douche froide !

    Zombieland a été écrit sur des serviettes de restaurants de fast-food par une bande de glandeurs nonchalants qui aime les films de zombies, Metallica et les jolies actrices sympas qu'ils auraient bien aimé s'envoyer (mais ils ont découvert sur le tard, par exemple, qu'Amber Heard était gay, d'où le fait de lui avoir refilé un rôle de zombie). Cette bande de potes de collège d'un trou paumé ont été faire un tour à une fête foraine au moins une fois dans leurs vies et ont été traumatisé par un clown ... ou pas. Le personnage principal n'aime ni les clowns ni les zombies. L'explication est toute faite concernant le clown zombie qui se pose en boss de fin à battre dans une fête foraine. Si vous avez encore 12 ou 14 ans d'âge mental, Zombieland est fait pour vous.

    8 commentaires:

    1. Zombieland, j'avais pas trouvé ça désagréable, mais quand même loin de la hype qui l'entoure...

      J'avais critiqué And Soon the Darkness, si ça t'intéresse (je m'étais surtout focalisé sur la compagne brune d'Amber Heard : Odette Yustman). :D

      Stepfather, même l'original est pas fameux, alors le remake... Merci pour les photos du coup ! :p

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    2. Pas de quoi ;)

      J'aime bien l'original Stepfather, c'est con comme film :D

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    3. L'original est efficace, c'est sûr. Mais qu'Hollywood en vienne à le remaker, ça en dit long je pense ! :)

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    4. C'est vrai qu'Odette Y. s'apparente plus à un squelette avec un peu de peau dessus. Amber Heard, elle a quelque chose, mais elle est presque "trop". Elle a 20 ans à peine et on dirait une femme de 30 piges qui a trop vu de sexes masculins. Elle vieillira mal. Elle a aussi un buste décevant car trop petit. Mais elle a quelque chose qui ne laisse pas indifférent :)

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    5. Amber Heard est gay. Elle a surtout vu des sexes féminins. Mais, oui, elle ne me laissait pas indifférent avant que je fasse ma cure du mois d'Août.

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    6. elle est méga bonne...

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    7. @Poulpard : c'est dans son regard un peu insolent^^

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