La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

samedi 4 février 2012

[Ma mère l'a vu] The Descendants

Chronique spéciale : avec l'autorisation et la correction de ma mère

The Descendants, Alexander Payne, 2011, USA.

Je n'ai aucune envie de voir le dernier film de George Clooney mais ma mère, elle, l'a vu. Je vous retranscris donc son avis en langage parlé (tel qu'elle me l'a dit) de The Descendants.

George Clooney court maladroitement, de façon pataude, comme un ... 
Il a des chemises à fleurs hawaïennes (comme celle de Carlos) à pas piquer des hannetons. C'est pas un avocat en costard-cravate. Il est simple, naturel, maladroit, authentique, attachant.
Mais le rythme est lent.
Le film s'attarde un peu trop sur certaines scènes. La caméra n'avait pas besoin d'insister sur la mourante (une fois qu'on l'a vu sur son lit, ça va, c'est bon).
Ma mère aurait voulu voir davantage George Clooney se dépatouillant avec ses filles. C'est dommage, tout le reste est bon, donc. Ses deux filles sont épatantes.
Que même le petit ami de sa fille ainée a un rôle comme d'un tiers. Il sert de catalyseur. Il apporte de la légèreté utile dans une situation difficile à vivre. Ma mère le souligne parce qu'elle a lu dans des critiques qu'il avait un rôle inutile. Or George Clooney va le réveiller dans la nuit pour lui parler ; l'attitude du jeune s'explique d'ailleurs par la récente perte de son père.
L'histoire de tous ses cousins qui veulent vendre tout un territoire vierge de tourisme. Des tas de gros sous derrière. Lui, à la fin, George (lui) est seul contre tous et il dit à la fin "non, je ne vendrais pas. Je ne signerais pas." Les autres veulent lui faire un procès et George trouvera une solution.
Les rituels autour de la vie et de la mort sont bien respectés.
Il (Alexander Payne) n'a pas filmé Hawaï comme une carte postale. Il a filmé le brouillard, le ciel gris, les belles maisons, les plages, ...
Elle ne va pas me raconter tout le film-là.
Ma mère a souligné la différence entre les tours d'habitation et les belles maisons coloniales (oui, ce sont des américains ... donc les maisons sont coloniales). Il (Alexander Payne) souligne le contraste entre les villes et les côtes encore vierges.
George Clonney est dans la merde. Sa femme a eu un accident. Elle est dans le coma. Il ne s'occupait pas de ses filles. Il est maladroit avec elles. Tout le film se construit autour de ça. Il apprend que sa femme le trompait. Il avait investi dans son boulot. Il n'a donc rien vu. Son beau-père est un connard.
A la fin, il se reconstitue une famille et des valeurs dans un site idyllique quand même. C'aurait été dommage d'en faire un truc touristique.
Il est émouvant ce père mais elle n'a pas pleuré du tout dans ce film. George, lui, verse une larme. Le film est un peu long. Y a des scènes ... là ... voilà ... on peut couper.

George Clooney dans The Descendants

1 commentaire:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec ta mère alors. Passez voir mon blog où j'en ai fait ma critique. http://www.teddydevisme-cinema.blogspot.com/

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