Au MK2 d'un quartier qui n'est pas le mien, Un monde sans femmes était intelligemment présenté après le court-métrage Le Naufragé de Guillaume Brac qui fait office de prélude. On y découvre des éléments primordiaux pour bonifier l'appréciation d'Un monde sans femmes sorti le 8 février dernier : le style du cinéaste, la station balnéaire picarde et quelques uns de ses habitants dont Sylvain.
Le cinéaste français Guillaume Brac reconstitue des moments simples et propres à la vie commune auxquels se mêle l'évolution de son intrigue. Il ne brode pas d'habits inutiles avec des étoffes ridicules. Quelques plans (déplacement de personnages et paysages) sont intercalés entre des "scènes de vie" afin d'ajouter une note dramatique à l'ensemble (la musique aide à ce travail).
Dans Le naufragé (24 minutes), Sylvain vit dans un monde clos. Il est de toute évidence un garçon seul, très seul. Et bien qu'il ne le fasse sentir à personne, qu'il ne fasse peser aucune culpabilité sur quiconque, qu'il reste adorable en toutes occasions, j'ai bien senti Sylvain à la peine. De plus, la bourgade picarde ne présente pas d'apparentes alternatives à l'amélioration du style de vie de Sylvain, incarné par Vincent Macaigne.
On retrouve donc Sylvain dans Un monde sans femmes. Après le cycliste dans Le naufragé, il s'entiche d'une mère et de sa fille (Patricia et Juliette) venues passer leurs vacances dans un appartement qu'il leur loue.
Sylvain et les craquantes Juliette et Patricia |
Je vous rassure tout de suite. Le film n'est pas un psychodrame ni un film d'horreur. Sylvain n'a rien qui cloche. Les femmes l'apprécient même beaucoup. Il a beaucoup d'amis et tout le monde le connait dans sa bourgade picarde. Il est gentil et adorable. Il est même serviable et se fait facilement mener par le bout du nez (voir la scène des polos). Je n'ai pas pu m'empêcher d'être triste avec/pour lui. Un si chic type, je me suis dit. Soit il manque d'agressivité soit il a besoin d'une femme qui s'impose dans sa vie.
Sylvain est sous le charme de Patricia : il est seul et elle est une femme |
Un monde sans femmes ou Quand le manque se fait cruellement ressentir |
J'avais déjà une petite envie de le voir grâce à de très bonnes critiques un peu partout (et malgré une mauvaise bande-annonce), mais tu viens de confirmer !
RépondreSupprimer(En plus j'aime beaucoup Constance Rousseau depuis "Tout est pardonné").
Je confirme et je signe. Beau petit film ce Un monde sans femmes (j'espère que tu auras la chance de le voir en duo avec Le Naufragé).
RépondreSupprimerQuant à Constance Rousseau, elle est d'un charme craquant ... il me reste à me rancarder sur sa jeune carrière.
Je crois qu'il est partout diffusé précédé du court métrage "Le Naufragé". Du moins c'est ce que j'ai cru comprendre et ce que j'espère.
RépondreSupprimerConstance Rousseau était très belle dans "Tout est pardonné", film à voir, et qui pourrait bien te plaire je pense.
http://ilaose.blogspot.com/2008/05/tout-est-pardonn.html
C'est tout bon. Je vais mettre "Tout est pardonné" sur ma liste de films à voir. Merci du conseil, il m'a l'air plaisant.
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