La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

jeudi 13 octobre 2011

Tucker & Dale vs Evil

Jeudi 13 Octobre 2011
Hors Octobre Rouge

Tucker & Dale vs Evil, Eli Craig, 2010, Canada/USA.

Tucker & Dale vs Evil est l'un de mes films de l'année. A peine remis de la déception annoncée The Thing 2011, je me suis plongé dans la vision de ce Tucker & Dale fightent le mal 2 fois d'affilée tellement il est bon. Le long-métrage joue habilement de l'inversion des codes du genre d'horreur dans les contrées rurales (Massacre à la tronçonneuse, Deliverance, The Hills Have Eyes, Evil Dead, Cabin Fever, Détour mortel, etc ...) et rétablit la vérité. Pour une fois, c'est donc l'ersatz de Tom Cruise même pas diplômé de sa fac de merde qui pète un câble et incarne le mal car lui et ses potes considèrent le citoyen moyen comme un dératé et eux-mêmes comme supérieurs. Les ruraux sont représentés avec charme et respect ; leur grand cœur et leur sensibilité sont mis en avant. On tombe amoureux comme de soi-même de Tucker, Dale et Allison incarnée par le trésor de bout de femme qu'est Katrina Bowden.

 
Katrina Bowden

Eli Craig est donc un Eli dont il faut se rappeler le nom, au contraire de sa nemesis le flippé Eli Roth qui représente le diable car il détruit tout ce qu'il touche (la sympathie des cabanes au fond des bois avec Cabin Fever, le sexe sympa avec les hollandaises et les slaves avec ses Hostel et Tarantino en étant tout simplement pote avec lui).

Un geste qu'Eli Roth devrait faire pour la nature : devinez lequel.

1 commentaire:

  1. Ce film a été pour moi une excellente surprise. Je craignais une nouvelle parodie horrifique sans saveur et exaspérante, simplement basée sur des clins d'oeil lourdauds aux derniers succès du genre. J'avais tout faux. C'est frais, drôle et très bien vu. Un bien chouette film !

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