La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 4 janvier 2012

La sélection du mercredi

Mercredi 4 Janvier 2012

Une vie meilleure (2010) repose sur une idée émouvante : un homme est lâché par sa petite amie lorsqu'il a des ennuis financiers, et lui laisse son enfant sur les bras. C'est sûr, c'est un coup dur. Mais bon, vu que le reste de la bande-annonce balise son chemin cousu de fils blancs vers une association déjà-vu de mal-aimés (Guillaume Canet et l'enfant ne sont pas contents, il va peut-être y avoir une fugue de l'enfant et ils vont finir par s'entendre). Mes aïeux ! Je viens de m'en rendre compte ! L'année de production du film est de 2010 et le métrage sort en 2012. Que faut-il en conclure ? Mes recherches sur le net se sont avérées infructueuses ; je n'ai pas réussi à décocher l'information miracle. J'ai néanmoins trouvé ce petit article de Jean-Luc Wachthausen, critique culturel du Figaro qui espérait qu'Une vie meilleure soit un film moins pire, ainsi qu'une série de commentaires répétitifs (du 21/12/2011) sur la page Première.fr consacrée à Une vie meilleure, et, cette page de critiques sur commeaucinéma qui pue le marketing et la corruption de journalistes cinéma : En somme, Studio Ciné Live, Première, Le journal du dimanche et Elle vont nous péter les urnes pour nous vendre un film pourri.


Le Pacte (2011) : Nicolas Cage recherche le violeur de sa femme en signant un pacte avec une organisation secrète qui dit avoir puni le criminel. Moi, ce que j'en dis, c'est que Nicos Cageus a pris une résolution importante pour les sorties de ses films en 2012 : il a inauguré la chose avec Tresspass (2011) de Joel Schumacher.  Il confirme avec Le Pacte. Il a laissé tomber les perruques ridicules qu'il arborait dans tous les nanards de ces dernières années. Nicos, vu que tu acceptes enfin ton âge, tu vas revenir dans mes bonnes grâces. Reste plus qu'à tourner dans des bons films.

P.S. : Je materais Le Pacte à la télé.



Anonymous (2011) : une seule question à se poser : faites-vous confiance à Roland Emmerich pour vous fournir des informations viables sur la vie de William Shakespeare ?











Une nuit (2011) a tout d'un film sérieux sur le monde nocturne parisien. La mondaine, la corruption, les personnalités importantes et en vue, le crime organisé, etc ... Une question se pose : est-ce que le métrage va au bout de ce qu'il promet ? Un bémol : le film s'inscrit dans un genre fictionnel alors que, moi, j'aimerais bien que des noms soient balancés pour que des personnalités se tapent l'affiche.








Take Shelter (2011) présente le récit d'un homme convaincu qu'une tornade s'approche vers le lieu où il habite. Sa famille et ses proches ne le croient pas. Mais, persuadé d'avoir raison, il prolonge ses ennuis financiers pour se préparer au pire. La bande-annonce laisse reposer cette confrontation sur l'incertain. Je vais aller voir par moi-même ce qu'il advient de cette histoire. L'imagerie utilisée, le charisme de l'acteur principal, la ruralité, le thème et l'opposition m'intéressent fortement.







Louise Wimmer (2011) de Cyril Mennequn a tous les airs d'une directe descendante cinématographique de souche Rosetta (Frères Dardenne, 1998) : le problème est que j'adore le film des cinéastes belges et qu'un métrage dans cette veine me suffit.










La curiosité de la semaine est celle promise par la bande-annonce de Goodbye Mister Christie (produit en 2007). L'esthétique est intrigante. Je me demande si je pourrais la supporter plus d'un quart d'heure. Il faudrait que je me rende en salles pour m'en assurer. A suivre.

4 commentaires:

  1. "Take shelter" réussirait presque à me faire bouger mon fiac de chez moi pour aller au ciné (pourtant en matant la bande-annonce je me suis dit que ça avait l'air pourri), pour les autres > direct to my tv (ou direct aux oubliettes).

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  2. J'espère que "Take Shelter" sera critique envers tout ce petit monde : que ce soit le "prophète" et les proches. Je sais que le sentiment de solitude dû aux visions du protagoniste principal m'intéresse. Ça me touche les combats genre "un contre tous" et ça fait longtemps que je n'en ai pas vu au cinoche.

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  3. Merci pour cette question sur Anonymous.

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