La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 30 novembre 2011

La sélection du mercredi

Mercredi 30 Novembre 2011

La bande-annonce de Le chat potté (2011) montre le minou du titre en train de pourchasser un reflet lumineux ... moi, j'ai une chatte qui s'appelle Élise ; elle aime courir après les jets de lumière qui passe au travers de mes lunettes. Voilà qui brise ma croyance que mon animal de compagnie était unique au monde :'( Je suis trop triste pour aller voir Le chat potté. C'est dommage, j'avais bien aimé Shrek.







Luc Besson sort un film.












Olivier Marchal aussi.












Amber Heard est de retour sur Donc Acte ! Cette fois, elle tourne dans Rhum Express (2011), une probable bouse avec Johnny Depp. Ce dernier avait retrouvé un manuscrit d'un des premiers romans d'Hunter Thompson dans un carton dont l'inventeur du journalisme gonzo avait oublié l'existence. Du coup, ce dernier lui a conseillé d'en faire un film. Le duo devait être perché. Lors de l'interview que j'ai regardé sur France 2 lors du JT du soir vendredi 25 novembre, j'ai également remarqué que monsieur Depp qui est marié à Vanessa Paradis, qui habite en France (... ou pas), qui a une boîte de nuit dans la capitale, qui a quelques enfants français n'a toujours pas appris la langue de Balzac. Est-il aussi perché en famille qu'il l'est en compagnie de Thompson ?, là est la question.


La presse (Le monde, Libération, ...) est en admiration devant Le cheval de Turin (2011) l'ultime film (par choix personnel) de Béla Tarr, cinéaste hongrois dont je n'avais jamais entendu parler. Dois-je assister à une rétrospective du metteur en scène pour me décider à aller voir son dernier opus (et l'apprécier) (et passer pour un vrai cinéphile) ?, là est une question. Le récit est apparemment librement inspiré de la vie du philosophe allemand Friedrich Nietzsche. J'ai une biographie à la maison. Que dois-je faire ? Aller voir un film ou finir le bouquin ?, là est mon dilemme. D'un côté, Le cheval de Turin est un long-métrage magyar proche d'une esthétique slave ; je peux donc m'attendre à de longs plans apportant en bout de durable mouvement de caméra une information très triste (souligné par le bruit du vent, par le silence ou par une musique classique dramatique). D'un autre côté, le livre est déjà payé.

7 commentaires:

  1. Béla Tarr est un réalisateur Hongrois. C'est donc un film Magyar et certainement pas Slave (là bas cette méprise est un casus belli)
    C'est un bon réalisateur probablement assez fou qui a fais quelques film assez forts. Et qui as annoncé récemment qu'il ne ferais plus de films car le public n'en veut plus.
    Si vous n'aimez par Tarkovski passez votre chemin car c'est moins bon.
    Il a fait "Satantango" film de plus de 7h "Le cheval de Turin" est donc le court métrage de la semaine !

    Annymous X

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  2. Erreurs réparées. A vrai dire, je n'avais pas envie d'écrire un article du mercredi cette semaine. Je n'étais pas inspiré ni motivé. Je l'ai écrit par habitude. J'aurais mieux fait de m'abstenir. La preuve : en me renseignant sur Béla Tarr, j'ai lu roumain au lieu de hongrois et j'ai tenu le morceau jusqu'à rectification. Mea Culpa et merci AnX.

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  3. J'ai vu "Le cheval de Turin". Miracle le maître était présent pour présenter son film (je suis allé au hasard d'une séance sans le savoir).

    Le film lui même est très fort, un de ces meilleurs. Peut être même son meilleur dont l'avenir détermineras si c'est un chef d'oeuvre.

    En tout cas c'est un film d'une grande puissance esthétique. Nécessitant un effort intellectuel et parfois même physique.

    A voir si vous allez le cinéma pour entrer dans un univers atypique au point de vue radical.

    Anonymoux

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  4. Donc on peut être """"journaliste ciné"""" sans avoir jamais entendu parler de Bela Tarr. Bon à savoir. (Note : je n'ai jamais vu aucun de ses films) Retourne lire première.

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  5. Je ne suis pas journaliste ciné. Je n'ai jamais prétendu l'être. Et je ne le serais jamais. Je tiens un blog. Point barre. Quant à ton point de vue, il est nul et non avenu (note : tu n'as jamais vu aucun de des films de Béla Tarr). Retourne lire Studio Ciné Live et Le Parisien.

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  6. Si tu me permets, Arnaud, tu devrais pas t'énerver comme ça contre anonyme. Regarde c'est évident, c'est Leba Tarr lui-même qui est venu commenter ton truc, blessé dans sa chair de femme que tout le monde se branle large de sa carrière.

    Bise.

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  7. Oui, je te permets L.M.. Ce n'est pas un crime de ne pas tout savoir. Et, vu la réaction d'anonyme qu'il soit fan ou Leba Tarr lui-même, je n'ai plus du tout envie de découvrir ce cinéaste.

    Cordialement à L.M.

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