De mémoire
Ce texte n'a pas pour objet de présenter mon avis sur Brazil. Il est consacré à exposer ce dont je m'en rappelle. De plus, ce message a été rédigé à grande vitesse.
Brazil narre l'histoire d'un bureaucrate qui officie dans une administration publique. Le régime est très conservateur. Le bonhomme (incarné par un acteur anglais au faciès sympathique que l'on aime bien parce qu'on le voit un peu partout mais on n'a jamais la curiosité de chercher son nom) rêve de s'évader de cet enfer kafkaïen avec sa belle sous le bras. Il se fantasme donc en ange et survole un labyrinthe. Après un début d'intrigue dans lequel il est question de révisionnisme (si je me souviens bien), il roule dans une petite voiture pour aller dans une grande usine désaffectée. C'est alors qu'il se fait poursuivre pour trahison ou quelque chose comme ça. Il s'enfuit. Je crois. Je n'en suis pas sûr. Peut-être est-il arrêté. Mais, à la fin, dans une salle semi-cylindrique ouvert sur le haut, il finit par se faire mettre un casque sur la tête : soit pour lui effacer la mémoire, soit pour être exécuté, soit pour autre chose.
En tout cas, le film est salué comme étant une pelloche filmée par un génie du cinéma : tout ce dont je me souviens est que Terry Gilliam a utilisé un fish-eye pour faire des gros plans et des objectifs de courte-focale sur des plans d'ensemble dans de grands espaces pour illustrer un univers futuriste orwellien. Il a mis en scène une femme âgée se faisant tirée tirer la peau pour représenter la classe supérieure de cet univers science-fictionnel et ses mœurs. C'est en parlant donc de la misère des exploités que Brazil montre que le cinéma est un théâtre de gros plans et de plans d'ensemble à niveau de cafards d'illuminés d'oppressés.
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