La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 31 août 2011

La sélection du mercredi 31 Août 2011

Mercredi 31 Août 2011

Cette semaine est marquée du sceau du DVD. Pas question que j'aille en salles.


La bande-annonce de Blackthorn (2011) résume bien son intrigue de dernière chevauchée de Butch Cassidy qui rentre à la maison ou qui conseille à un crétin qui ne charge pas son pistolet en le défiant de retourner chez sa maman. Le souci réside dans la photographie du film. La lumière crue crée des zones de surexposition sur les visages des acteurs.

Les duellistes, vont-ils cramer au soleil ?



Destination Finale 5 (2011) reprend la formule des Destinations Finales 1, 2, 3 et 4. Dans la scène d'introduction, un ou une adolescent(e) va prévoir que tous ses ami(e)s et lui/elle compris vont mourir dans une catastrophe. Ils sont malins. Ils évitent le pire mais la mort n'aime pas qu'on lui pose un lapin. Elle réclame son dû. Elle ne peut être ni affrontée ni défaite. En général, tout le monde meurt avant le générique de fin faute de pouvoir l'éviter.

Fallait pas tourner dans un film où la mort est en colère.




R.I.F. (2011) est réalisé par Frank Mancuso, homme qui a commis un crime contre Jean Dujardin et les sujets tels que le viol d'enfant, le meurtre d'enfant, le deuil d'un enfant, la vengeance, l'erreur judiciaire, la quête de vérité et la manipulation d'un homme souffrant en mettant en scène Contre-enquête en 2006.

Pourquoi Yvan Attal crie-t-il en tirant au fusil ? Tue-t-il son fils ou sa femme ?, là est la question.






La bande-annonce de La guerre est déclarée (2010) m'inspire un drôle de résumé. Un couple a un problème difficile à surmonter. Leur premier né est atteint d'une maladie non présentée. Mais ils s'aiment, courent, se contemplent sur un balcon, descendent en synchrone d'un rebord de fenêtre et vont à la plage. Des proches sautent de joie. Le bébé a disparu de l'écran. Que lui est-il arrivé ?

En tout cas, ce film de guerre est une ode à la joie de vivre.




Cadavres à la pelle (2010) marque le retour de John Landis qui n'a rien réalisé de drôle au cinéma depuis 1988. Il veut faire rire avec des morts vendus à l'école de médecine par des comiques britanniques en forme scatologique.

Je suis certain que John Landis n'aurait jamais dû arrêter Dream On en 1992.






Werner Herzog possède la verve d'un homme ébloui par la beauté de ce monde. Sa passion des "ah..." et de la musicalité des grottes se transpose magnifiquement en interview. Considéré que le cinéaste allemand est le narrateur en voix-off de la bande-annonce, il officie probablement comme tel sur le film.

Je ne suis pas sûr de pouvoir de conserver mon sérieux envers ce moment historique de la captation "peut-être pour la dernière fois" de La grotte des rêves perdus (2010).




La bande-annonce de Neds (2010) montre des jeunes déscolarisés s'échauffer les esprits afin de se battre. Ils provoquent les adultes et l'autorité. Les parents vont finir par renvoyer le bâton et remporter la bataille. Je prévois des morts et un retour au calme.

Neds est le film que les intellos de gauche vont conseiller pour se rendre compte une fois de plus que la dénonciation de la violence sous-jacente du monde anglo-saxon patriarcal néo-libéral moderne post-moderne capitalistique pré-post-tatchérien pré-post-blairien pré-post-Hugh-Grant fait la grandeur d'un cinéma britannique social que l'on doit tous leur envier. Pour défendre la qualité de Neds, ils feront un détour par l'actualité des émeutes récentes en soulignant l’écœurante injustice sociale envers les minorités.


Les Winners (2011) est dans la lignée des Juno, Sunshine Cleaning, Dan in Real Life, Little Miss Sunshine, Lars and the Real Girl, Sunshine Juno, The Real Girl in Real Life, Lars and the Cleaning, Dan in Miss Sunshine et Sunshine Sunshine. Il a été nominé et a probablement tout remporté au festival de Sundance. C'est un film qui nous apprend ce qu'est la comédie, la vie, les tenues de gym et comment s'asseoir sur un canapé. Les personnages sont des loosers improbables mais ils vont gagner. Est-ce du cinéma indépendant ? On dirait Karaté Kid (un film de studio hollywoodien) version lutte gréco-romaine en moufles et pantoufles : Miyagi est incarné par Paul Giamatti et Ralph Macchio est toujours en taule dans My Cousin Vinny en 1992.

1992 était une bonne année durant laquelle ont été complétés Batman le défi, Impitoyable, L'armée des Ténèbres, Basic Instinct, Dracula de Coppola, Wayne's World, Maman, j'ai raté l'avion, Glengarry Glenross, Une équipe hors du commun, Bodyguard, Candyman, Mon cousin Vinny, L'arme fatale 3, Braindead, Reservoir Dogs, The Mighty Ducks, Et au milieu coule une rivière, Le dernier des Mohicans, Des hommes d'honneur, Le temps d'un week-end, Alien 3, Piège en haute mer, The Crying Game, Encino Man, Malcolm X, Les Experts, Horizons lointains, Jeux de Guerre, Twin Peaks - Fire Walk with Me, Universal Soldiers, La mort vous va si bien, J.F. partagerait appartement, Lunes de Fiel, Boomerang, Chaplin, El Mariachi, Jennifer 8, Des souris et des hommes, Buffy - tueuse de vampires, Beethoven et The Player. Malheureusement, 1992 fut la dernière année de collaboration de John Landis au TV show Dream On.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce panorama des sorties. Un bon cru. Je les lis toujours avec intérêt mais celui-là est particulièrement réussi à mes yeux.

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