Mercredi 19 Octobre 2011
Le mercredi s'écrit des fois le mardi.
Paranormal Activity 3 (2011) ... j'avais regardé le premier d'un œil par intérêt pour les films d'horreur. Mais celui-là ne m'avait pas captivé pour un sou. J'en aurais payé deux que je n'aurais pas davantage apprécié. Gratuit, pareil. Il en était largement resté à la surface. Le prime Parano Act, n'était-il pas un plan fixe sur une chambre à coucher ? Il fallait bien 2 ou 3 autres bouts de ficelle pour approfondir, histoire de densifier et d'expliquer comment on enroule une pelote. Crédibilité suite au succès oblige. Vu la qualité du premier, je ne me suis même pas rendu compte qu'un second était sorti. Au jugé de la bande-annonce du troisième, je peux affirmer que les auteurs ont puisé dans le passé du cinéma de maison hantée afin de composer leur intégrité artistique en la volant à d'autres. On se rend compte que quelque chose sort de l'ordinaire. Des personnes se font frapper par l'invisible. Ça va vite et ça survient brusquement. Il y a de bruyantes interventions sonores. Les vieilles recettes sont utilisées dans un nouveau pot : celui de la vieille betacam/supervhs/dvcam/etc... familiale pour le bonheur des plus impressionnables (Qui a dit que Spielberg devrait demander une application de pré-retraite ?).
Park Row (1952) de Samuel Fuller. Il n'y a de bande-annonce disponible pour ce film qui ne sera diffusé qu'à Paris et à Aix-en-Provence d'après les estimations Allociné. Je le recommande fortement. Il s'agit d'une des meilleures œuvres de l'auteur américain excité qui n'avait peur de rien. Le récit narre la naissance d'un quotidien par un jeune journaliste plein d'ambition. Il fait état de ses premiers combats dont la collecte de fonds pour un socle bien particulier (je vous laisse découvrir). A espérer une sortie prochaine en DVD pour le reste de la France. Violences à Park Row est une bombe qui transmet l'amour de la presse écrite (dans laquelle Fuller a fait ses premières armes) et la passion de l'entrepreneuriat !
Polisse (2011) a l'air intéressant à voir. Question de protection de l'enfance, des humains impliqués dans cette lutte et du regard porté sur eux. L'a l'air d'être à voir ce film. Moi, Joey Star et Maïwen, c'est pas mon délire. Mais bon ... il paraît que, même en vivant cent ans, on ne voit pas tout. Alors pourquoi pas se laisser surprendre. Pour mon goût, Karin Viard est au générique.
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