La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 21 septembre 2011

La sélection des 2 derniers mercredis

Mercredi 14 et 21 Septembre 2011

Ce mercredi est imprégné du chiffre 2. La semaine dernière, j'ai loupé l'occasion de donner mon avis sur les sorties cinéma. Je me suis rattrapé en proposant 2 mercredis en 1.


Crazy, Stupid, Love (2011) : il a fallu 2 réalisateurs pour motiver Ryan Gosling à apprendre à Steve Carell comment séduire les femmes. Depuis 40 ans toujours puceau en 2005, Steve n'a toujours pas trouvé 2 solutions. Pas sûr que John Requa et Glenn Ficarra aient appris à être originaux ou à cadrer. 

J'aurais préféré la cheville de Carell et ...


2 histoires de pacifisme dans Et maintenant on va où ? (2011) de Nadine Labaki et Shark 3D (2011) 2 David R. Ellis :

Nadine Labaki
Dans Et maintenant on va où ? (2011), des libanais ont des reproches à faire aux chrétiens du coin. Les épouses de ces derniers parasitent les intentions belliqueuses masculines avec des tenues décontractées et la venue d'une bimbo. Sous l’œil protecteur de la Vierge Marie, elles dansent devant eux après leur avoir concocté un met mélangé à de la drogue douce. J'ai lu à la volée quelque part que ce film faisait preuve d'humanisme plus que de féminisme. C'est sûr que l'utilisation de la danse du ventre pour amadouer les hommes ne fait pas la force des leadeuses féministes sinon les hommes seraient tout acquis à cette cause. Considéré la volonté de la sublime Nadine Labaki d'apaiser le monde par la sensualité des femmes, Monsieur Labaki doit être bien paisible.


Shark 3D (2011) présente une bimbo blonde américaine remuer dans de l'eau infestée de requins. La populace est la même. La femme change du tout au tout. On passe de la religieuse inspirée au bout de barbaque en bikini. Les grandes gueules armées de dents acérées de Shark 3D ne vont pas se laisser évangéliser par la sensualité ou l'éveil des sens. La chair humaine est leur repas principal. Peut-on espérer d'un requin qu'il lise la Bible ou le Coran ? Non. Dans certains cas, je vais me risquer à dire qu'il y a de quoi éprouver de la nostalgie pour les guerres de religion et la bêtise de l'homme.



La Guerre des boutons (2011) est à confondre avec La nouvelle guerre des boutons (2011). Dans l'une des deux, Alain Chabat se prend amicalement de l'encre sur la tête. Dans l'autre, Guillaume Canet s'institutionnalise. La bagarre est omniprésente. Les couilles molles ont le choix entre la Casta et la Singer pour connaître le dégoût de la femme avant la puberté. Lebrac tombe amoureux d'une juive qu'il faut protéger. Il est malin. Il a choisi une autre voie. L'une des deux guerres des boutons revisite la nouvelle occupation nazie et le nouveau régime de Vichy. Dans l'autre, les gamins jouent au foot sur une musique yéyé. En tout cas, les chaussettes baignent dans le jus de la comédie franchouillarde. Au moins, le petit Gibus a l'air d'être resté aussi boudeur et sympathique. Pas sûr que Yann Samuel et Christophe Barratier aient trouvé l'occasion d'écrire leurs propres lettres de noblesse en reprenant un classique inaltérable d'Yves Robert.



Warrior et Fright Night : 2 réalisateurs, 2 frères dans Warrior, près de 2 heures de film à chaque fois. L'ado héros de Fright Night, répondant au téléphone à sa mère alors qu'il est sur le point de conclure avec sa copine, montre qu'il a 2 drôles de façon de s'exciter sexuellement. Il choisi ensuite comme aphrodisiaque Colin Farrell en marcel plié en 2 sur une pelouse. Il le mate, le surveille et le prend pour un vampire. Ce dernier l'encourage à s'occuper de sa mère négligée et de sa copine à point. Le suceur de liquide organique essaie de retourner la situation en proposant une partouze incestueuse chez ses voisins. Du coup, le jeune craque un fusible et veut tuer le diablotin. Warrior est une histoire de combat au corps à corps entre 2 frères. Il faut savoir que le vainqueur prend tout et que les 2 en ont vraiment besoin.



2 nostalgie, il en est question dans la bande-annonce de L'Apollonide - souvenirs de la maison close (2011) de Bertrand Bonello. Quand les putains attrapaient la syphilis, les femmes vivaient à une meilleure époque car, en milieu fermé, elles se soutenaient les unes les autres. Il faut dire, elles étaient mieux traitées par les hommes qui leur versaient du champagne dans le bain. Le rapport cinématographique est à faire avec l'avènement d'une drague dirigée par les femmes dans Censuré Q (2011) de Laurent Bouhnik. Dans le monde moderne ouvert, les femmes en ont marre de l'approche agressive masculine. Du coup, l'une des protagonistes principales réagit en se vantant de ne pas mettre de culotte. Une autre se déshabille dans une maison de plage. Pour les droits et le respect de la femme, les demoiselles jouent la carte de l'hyper-sexualité et mènent les mâles par le bout du gland. Cette idée de l'indépendance féminine n'est pas forcément innovante et moderne mais l'important est que cela soit efficace. En outre, les affiches de ces films sont très aguicheuses.



Après les sujets des 2 sexes, d'animaux, de la guerre des sexes et des religions, il me reste la bande-annonce de Le cochon de Gaza (2011) de Sylvain Estibal à critiquer. Un pêcheur de Gaza recueille un cochon dans ses filets. Personne n'en veut chez les musulmans et chez les juifs. La créature est impure pour une religion comme pour l'autre. Le cochon ne peut même pas mettre les pieds sur le territoire de Gaza et israélien sans porter de chaussettes. Il souillerait les sols. Néanmoins, une fermière juive de l'autre côté du grillage a besoin du sperme de cochon. Pourquoi ? Mystère. L'arabe va concéder à l'échange.


Et me revoilà repris dans l'étau du sexe, de la famille, de la religion et des animaux. J'abandonne pour cette semaine. Il n'y en a que pour le cul. Et pas le plus sentimental. C'est fatiguant et écœurant.



Supplément : Peut-être à dans 3 semaines ;)

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