La sélection de Donc Acte !

Donc Acte ! ne suit pas l'actualité cinéma à la loupe. Donc Acte !, qui s'est intitulé Le cinéphobe pendant une courte période, n'a pas pour passe-temps de visionner des pelloches de cinoche. Donc Acte ! ne va pas souvent voir une œuvre en salles. L'envie est rare. Le plaisir est d'autant plus intense lorsque je suis satisfait par une rencontre du 7ème art. Certains films m'inspirent des réflexions ; c'est ce que je souhaite partager. Je ne propose pas de thèses et il m'arrive de gâcher les histoires en racontant la fin. Vu que je ne mets pas ce qui a été fait de l'invention des frères Lumière sur un piédestal et que je suis des fois moqueur, Donc Acte ! peut ne pas plaire.

mercredi 12 octobre 2011

The Thing 2011

Mercredi 12 Octobre 2011
Hors Octobre Rouge

The Thing, Matthijs van Heijningen Jr., 2011, USA.

J'ai attendu sagement dans l'entrée du Bretagne à Montparnasse à la séance de 11h20 car je suis membre du culte The Thing (je visionne le chef d’œuvre de John Carpenter assez souvent). J'y suis allé malgré les mauvais augures que la bande-annonce laissait prévoir. J'appréhendais un échec colossal ou une molle satisfaction et j'ai déboursé une somme de 6€50 pour conclure que je ne retournerai ni dans cette salle ni dans une autre pour le revoir.

Quelques minuscules heures après la séance à laquelle j'ai assisté, j'ai du mal à me remémorer ce long-métrage d'action dans lequel quelques éléments d'horreur sont situés ici ou là pour faire sursauter connement. J'ai donc du mal à construire cet article qui, s'il ressemble au métrage, devrait être blindé d'invraisemblables et de mini-insultes envers l'original et de grosses envers l'intelligence humaine. Je vais énoncer le plus évident et m'en tenir à cela.

Une scène me vient à l'esprit pour qualifier cette cuvée 2011. Après que la chose ait fait son coming-out, que MEW (Mary Elizabeth Winstead) ait découvert que le monstre de l'espace copiait les humains et rejetait le métal, que MEW ait plus ou moins pris les commandes des affaires en cours, MEW attrape son courage à deux mains et sépare le groupe de 7 des 9 survivants en deux (2 sont prisonniers à ce moment-là). Elle leur examine les dents à la moitié du film. Elle divise ceux qui ont des plombages de ceux qui n'en ont pas. Naissent ainsi deux catégories de personnes dans la base : ceux aux dents cariées qui sont encore humains, et, ceux qui sont soit reproduits par la chose soit ont de bonnes dents soit ont des plombages en porcelaine. MEW avoue tout de même : "je sais que ce n'est pas très scientifique comme expérience." Moi, je me suis marré dans mon coin.

Mary Elizabeth Winstead est dénommée MEW dans cet article et sur ce blog parce qu'elle s'en sort à la fin de The Thing 2011 et qu'elle n'a pas aidé le personnel de la base américaine de The Thing 1982. Il n'y a désormais plus aucune gêne.

2 commentaires:

  1. Ahah, ça a l'air terrible la scène dont tu parles :D

    Bien que je voue le même culte que toi au film de Carpenter, j'attendrai sagement de voir cette version sans dépenser le moindre kopeck.

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